mardi 25 novembre 2008

Les entreprises bretonnes au Vendée Globe


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Les chefs d'entreprise bretons réunis autour d'Armel Le Cléach, le skipper léonard de Brit Air. Photo : Yvan Zedda.


La Bretagne et ses entreprises sont très présentes dans la compétition. Une délégation était aux Sables-d'Olonne ce week-end.
Elles ont baptisé leur terrain de jeu la « Sailing Valley ». Elles se sont regroupées sous la bannière d'Eurolarge Innovation, une structure basée à Lorient et chargée d'accompagner et d'animer la filière technologique de la course au large en Bretagne.

Quinze des trente monocoques Imoca, qui ont pris hier le départ du Vendée Globe, ont leur port d'attache en Bretagne. L'architecte de Carantec, Pascal Conq, du cabinet Finot-Conq, a participé à la naissance de huit de ces bateaux, le Vannetais Gilles Ollier, directeur du chantier Multiplast, a construit Generali, Brit Air et DCNS, trois des unités neuves de la flotte. Bien d'autres entreprises sont aussi dans la course.

« Les entreprises d'Eurolarge dégagent un chiffre d'affaires annuel de 130 millions d'euros pour un effectif de 1 000 emplois, rappelle Bruno Mottet le directeur délégué. La course au large occupe 40 % de leur activité. Il existe une vraie synergie autour de la voile, surtout en Bretagne sud. » Ces entreprises sont présentes dans des secteurs aussi divers que la construction, le composite, le gréement, les services ou la communication événementiels. Le budget moyen d'un 60 pieds de la nouvelle génération est de 2,5 millions d'euros.

« Pour nous, le Vendée Globe, c'est 300 000 € de chiffre d'affaires direct, ce qui représente sept à huit emplois, résume Paul Fraisse, le directeur commercial de NKE, spécialiste de l'électronique voile de compétition. Depuis 1994, date de la production de nos premiers pilotes automatiques, le vainqueur a toujours été équipé en NKE. Nous exploitons ces performances dans notre communication. Mais le Vendée Globe c'est aussi une occasion unique de développer notre recherche. »

Brit Air, basé à Morlaix et sponsor d'Armel Le Cléac'h, développe une stratégie autour de trois axes : retrouver une notoriété, dynamiser une identité et affirmer un ancrage régional. Le Chacal - surnom du skipper - est originaire de Saint-Pol-de-Léon. La majorité des futurs tour-du-mondistes vivent d'ailleurs en Bretagne. D'où le logique développement industriel du nautisme.

Source : Éric HORRENBERGER. OUEST FRANCE

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